Châssis
Agilité et efficacité, sont les mots qui viennent tout de suite à l'esprit, quand on est derrière le volant, 3 branches sport, d'un Cayman en train de pousser la chansonnette du flat 6, rauque aux relents métalliques. Sa coque rigide, comme celle de son frère le Boxster, l'est encore plus grâce au travail effectué sur l'ensemble ressorts/amortisseurs/barres antiroulis, pour une tenue de route à l'image de la direction, précise comme celle d'un karting, mais avec la souplesse en plus. Avant quand on était gamin ,en culottes courtes, il fallait se servir de sa bouche et de ses lèvres pour simuler, de manière concomitante, le bruit du moteur et l'accélération de notre Porsche miniature de poche, en synchronisant un coup de main magistral et énergique. Quelques trente ans plus tard, voici que les règles du jeu ont changé et que maintenant, c'est "pour de vrai" ; l'échappement a remplacé les lèvres et la main a été supplantée par une vraie propulsion, couplée au correcteur de trajectoire, le PSM, garde-fou électronique d'une meilleure adhérence en situations difficiles et sur sols hostiles. La suspension pilotée identifiée par Porsche sous le code 475, et le nom mystérieux PASM rend le châssis du petit Cayman encore plus ludique, en jouant sur la hauteur de caisse ; selon les conditions de conduite plus ou moins sportives et selon le terrain de jeu et selon l'activation ou non de la touche sport la suspension se fait plus ferme (abaissement de la caisse jusqu'à 10 mm) ou plus souple.
Freins
Signe distinctif des séries standard, le Cayman 2.7, peut se reconnaitre à la couleur de ses étriers Noir, anodisés, qui entourent les quatre pistons, avant et arrière. Un freinage puissant et équilibré digne du constructeur prestigieux. Dommage que le PCCB, l'arme suprême, pour bouffer de la piste ne soit dispo, en option, que sur le modèle S de la gamme des Cayman.
